Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 11:11
Le Modem et cap21 doivent devenir le premier parti du développement durable en France et être la priorité des programmes.  les deux définitions.

La première, institutionnelle, est celle du rapport Bruntland, connue de tous et qu'il est bon de rappeler comme référence.

Le développement durable est celui qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.

 La seconde est celle proposée aux étudiants ou des conférences. Elle est une traduction plus opérationnelle me semble-t-il ?

Le développement durable est celui qui permet de satisfaire les besoins d'une population en prélevant au minimum sur les ressources naturelles.

Derrière cette définition, il y a la notion d'optimisation.

De toute les façons, ces définitions interrogent à nouveau les sociétés modernes sur le plan de la différenciation entre besoins et désirs, l'essentiel et le superflu.

Le croissance infinie telle qu'elle est mesurée aujourd'hui par le PIB ne surdimensionne-t-elle pas les désirs par rapport aux besoins? Faut-il un croissance infinie de  nos superflus  pour que les déshérités de la planète sortent de la misère? Ce dernier point est la philosophie sous-tendant les économistes de droite.

Nous nous devons de décrire les contours de cette différenciation ou du seuil à mettre entre le toujours plus et autre chose.
  
 



  






 
Partager cet article
Repost0
9 septembre 2008 2 09 /09 /septembre /2008 16:08
Le Conseil d’Etat casse l’arrêté sur les tarifs d’achat du courant éolien
La plus haute juridiction administrative va faire parler d’elle dans le Landerneau éolien. Saisie, notamment, par l’association Vent du bocage, l’institution de la place du palais royal vient d'annuler l’arrêté du 10 juillet 2006 fixant les tarifs d’achat de l’électricité éolienne.

A l’ origine : des associations anti-éoliennes
Vent du Bocage et Vent de colère, constatant que les procédures légales n'avaient pas été respectées, avaient déposé un recours en Conseil d'Etat. En effet, le motif de cette annulation est la consultation du conseil supérieur de l’électricité et du gaz en lieu et place du conseil supérieur de l’énergie.
Ainsi, Jean-Louis Butré, président de l'association Vent du Bocage et de Fédération Environnement Durable, prévoit que "la décision du Conseil devrait normalement entrainer l'arrêt des contrats de rachat d'électricité par EDF et la suspension du programme de construction demandée par le lobby des promoteurs qui fait actuellement fortune sur des bases tarifaires qui n'existent plus."

Le MEEDDAT réagit
Face à la victoire juridique du lobby anti-éolien, du côté du ministère de Jean-Louis Borloo, on se veut rassurant. On précise que "les contrats d’obligation d’achat signés avec EDF et les distributeurs non nationalisés sur le fondement de l’arrêté du 10 juillet 2006 ne seront pas remis en cause" et que "des mesures utiles pour les conforter seront prises rapidement."
Les services du ministère indiquent qu’ils travaillent déjà à la rédaction d’un nouvel arrêté et que cette fois le texte sera soumis au Conseil supérieur de l’énergie et à la Commission de régulation de l’énergie. "La situation sera ainsi régularisée."

Une réaction, une suggestion... Ecrivez-nous !



La Fédération Environnement Durable fait partie du comité d'orientation Stratégique (COS) présidé par Valery Giscard d'Estaing où siège Marcel Boiteux Président d'honneur d'EDF.
Partager cet article
Repost0
9 septembre 2008 2 09 /09 /septembre /2008 09:30

Écrit par : Alexandra Lianes in solaireeau on  

sahara-projet-solaire-alimentation-energie-eau.jpg

Un trio d’entrepreneurs a présenté la semaine dernière un projet pharaonique pour répondre aux problèmes de ressources naturelles : transformer le Sahara en une source pour l’alimentation, l’eau et l’énergie. Le Sahara Forest Project propose de combiner deux technologies  - le solaire à  concentration et le Seawater Greenhouse, procédé de désalinisation sous serre – pour faire du désert une super ressource naturelle.  D’après ses concepteurs, le système permettrait de produire l’énergie de toute l’Afrique et de l’Europe tout en transformant l’une des régions les moins hospitalières en oasis.

Le Sahara Forest Projet est l’idée originale de Charlie Paton, Michael Pawlyn et Bill Watts. Il combine deux technologies. Le Seawater Greenhouse inventé par Charlie Paton et le cabinet Grimshow. Il s’agit en en fait d’un procédé de désalinisation de l’eau de mer sous serre. Le système pompe de l’eau de mer glacée en profondeur, la ramène en surface où, via des jets, elle s’évapore au soleil et serait naturellement débarrassée de son sel. Des condensateurs récupèrent ensuite cette eau douce. D’après Charlie Paton, l’eau évaporée doit ensuite revenir sous forme de pluie. Une technologie déjà testée aux Canaries et au Moyen-Orient.
solaire-a-concentration.jpgLe deuxième volet technologique de ce projet est l’installation de panneaux solaires à concentration.Cet système de panneaux solaires munis de concentrateurs et de miroirs est considéré comme l’une des formes d’énergie renouvelable les plus prometteuses. Des miroirs concentrent l’énergie solaire vers un tube contenant un fluide qui chauffe. La chaleur obtenue permet de former de la vapeur d’eau qui entraîne une turbine couplée à un alternateur et de l´électricité est ainsi produite.  (Voir sur DDmagazine la vidéo "Centrale thermoélectrique : Névada Solar One, la géante ")
Recouvrir de panneaux solaires à concentrateurs moins d’un pourcent de la surface des déserts permettrait de produire la consommation d’électricité mondiale, souligne Charlie Paton. (Voir à ce sujet Quelle surface de panneaux solaires pour produire l’énergie du monde entier ?)
Le coût du projet pourrait s’élever à 80 millions d’euros d’après les concepteurs pour 20 hectares de serre combinés avec 10 MW de solaire à concentration. Des pays du proche orient, parmi eux Oman, Bahrain, Quatar et le Koweit, ont exprimé leur intérêt pour financer des projets pilotes.
Le projet solaire de l’Afrique du Nord a déjà gagné un soutien politique de l’Europe par Gordon Brown et Nicolas Sarkozy, rapporte Le Guardian. Bien que couteux, il est cohérent avec l’Agence Internationale de l’Energie qui estime que le monde a besoin d’un investissement de 45 trillions de dollars dans les nouvelles formes d’énergie dans les 30 années à venir.
Le projet sera présenté lors de la 4e édition de la série de conférences mondiales de Future of Science qui se tiendra du 24 au 27 septembre à Venise en Italie.

Liens Utiles :

La recherche en matière de concentration , ministère de l'Industrie

Et sur DDmagazine : 

Solaire : rendement photovoltaïque record

Partager cet article
Repost0
22 juin 2008 7 22 /06 /juin /2008 17:11
Pour l'Europe, les blogs sont une forme avancée de lobbying
 Marianne Mikko, la nouvelle Olivier Martinez ?
Internet

La blogosphère est-elle en danger ? Si pour l'instant, il n'y a pas péril en la demeure, les blogueurs devraient néanmoins se pencher sur un article du magazine bulgare Kapital, et traduit par Courrier International. D'après cet article, le Parlement européen « considère la blogosphère comme dangereuse et envisage de voter une mesure encadrant cet espace de libre expression ».

Pour le bien des blogueurs

internet surf libre blog écran Une nouvelle peu enthousiasmante à l'heure où, en France (et ailleurs), le filtrage et la surveillance des contenus sont sur toutes les lèvres. Cet encadrement des blogs, initié suite à un récent rapport de la députée estonienne Marianne Mikko, se ferait via une sorte de labellisation des blogs, ceci grâce à un « indice de qualité, pour qu'il soit clair pour tout le monde qui écrit et pour quelle raison », peut-on lire dans le rapport en question.

Une labellisation des blogs, qui n'est pas sans rappeler celle de la presse en ligne dont nous vous parlions l'année dernière, ou encore la future création par Michèle Alliot-Marie d'une Commission de déontologie du Net.

Certains blogs polluent le cyberespace

« Jusqu'à présent, la blogosphère était un espace de bonnes intentions, avec un discours relativement franc et ouvert. Beaucoup de gens font confiance aux blogs. Cependant, du fait de leur banalisation et de leur multiplication, les blogs sont également utilisés par des personnes de moins en moins scrupuleuses. »

Si « jusqu'à présent, nous n'avons pas considéré les blogueurs comme une menace, ces derniers peuvent polluer considérablement le cyberespace », a ainsi rédigé la députée estonienne, certainement la future égérie des blogueurs.

Blogueurs, arrêtez de donner votre opinion

Marianne Mikko n'est cependant pas la seule en Europe à se poser des questions au sujet des blogs. Selon Kapital, l'eurodéputé allemand Jorgo Chatzimarkakis a ainsi déclaré : « les blogueurs ne peuvent certainement pas être automatiquement qualifiés de menaçants », mais « les blogs sont aujourd'hui un puissant instrument de communication et peuvent être considérés comme une forme avancée de lobbying. Et constituer, en tant que tels, une menace ».

De là à penser que les blogueurs ont un peu trop milité pour le Non au traité de Lisbonne, contrairement à tous les autres médias (TV, radio, presse papier), et que cela gêne certains eurodéputés, il y a un pas que nous ne franchirons pas.


Rédigée par Nil Sanyas le vendredi 20 juin 2008 à 11h06 (12758 lectures)
Source de l'INformation : Courrier International
Partager cet article
Repost0
18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 12:34
L'Exposition internationale de Saragosse célèbre l'eau.
La capitale de l'Aragon a inauguré vendredi soir son Exposition 
internationale. Sur le thème de l'eau et du développement durable, 
elle veut attirer l'attention sur l'un des grands défis du XXIe 
siècle. 6,5 millions de visiteurs sont attendus jusqu'au 14 septembre.

A partir de samedi 14 juin, le public pourra découvrir, dans une 
enceinte de 25 hectares, les 140 pavillons des pays, régions et 
institutions participantes, un grand aquarium fluvial, ou le "pavillon-
pont" qui abrite un musée sur l'Ebre, conçu par la célèbre architecte 
anglo-irakienne Zaha Hadid.
Près de 5.000 spectacles sont prévus pendant trois mois, dont un 
concert de l'Américain Bob Dylan le 23 juin. Des artistes du Cirque du 
soleil animeront tous les jours à la mi-journée les avenues de l'Expo.
L'Expo entend aussi conduire les visiteurs, qui débourseront 35 euros 
pour une visite d'une journée, à une réflexion sur le sujet de l'eau. 
Plusieurs zones thématiques y seront consacrées, dont une sur le 
"partage de l'eau" et une autre sur "la soif".
La "Tribune de l'eau", plateforme de réflexion cherchant à engager le 
débat sur les enjeux économiques, sociaux, environnementaux, de l'eau 
dans le monde réunira pendant trois mois quelque 2.000 experts 
internationaux.
Ces rencontres aboutiront le 11 septembre à l'organisation d'un 
"symposium international sur l'eau et le développement durable" et à 
la signature de la "Charte de Saragosse".
Pendant l'Expo, chaque pays aura le droit à "son jour national", avec 
l'organisation d'événements spéciaux et la venue de personnalités.
Celui de la France aura lieu le 20 juin.=
Partager cet article
Repost0
13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 08:50

Corinne Lepage, membre fondateur du Mouvement Démocrate, souhaite contribuer à faire du MoDem le "parti du développement durable". "Dans le contexte actuel, je ne crois plus du tout à l'idée d'un pôle environnement au sein d'un parti. Ce sont tous les programmes politiques qui doivent être complètement revisités". Elle accueillera tour à tour le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, et François Bayrou au Congrès Statutaire à Nanterre samedi 14 et dimanche 15 juin. "Je souhaite que nous soyons l'aiguillon du projet politique, car la chance du MoDem est d'être le parti du développement durable".

Corinne LEPAGE
Partager cet article
Repost0
11 juin 2008 3 11 /06 /juin /2008 10:35
 
Le développement durable, c'est vraiment "up to date"....
Tout le monde semble découvrir qu'il faut durer ... Même notre ancien président Jacques Chirac qui a lancé à Paris, entouré d'une pléiade de personnalités internationales, la fondation portant son nom.
Celle-ci entend lutter contre la pauvreté, oeuvrer pour le développement durable et en faveur du dialogue des cultures.

Un vrai programme électoral !



Celui qui avait marqué les esprits en lançant au sommet de la Terre de Johannesburg en 2002 "la maison brûle, et nous regardons ailleurs" s'exprimera devant Kofi Annan, ancien secrétaire général de l'ONU, ainsi que les prix Nobel de la Paix Rajendra Pachauri et Rigoberta Menchu. L'ancien président sénégalais Abdou Diouf, sécrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie ou le chanteur Youssou N'Dour, tous membres du comité d'honneur de sa fondation, seront également présents.

"Je veux aviver et réveiller les consciences", et "mener en toute liberté les combats qui ont toujours été les miens", a déclaré dans une interview au journal Le Figaro de vendredi M. Chirac.

Pour Michel Camdessus, ancien directeur général du FMI et l'une des chevilles ouvrières de la fondation, "la préoccupation pour les pays les plus pauvres, pour la diversité culturelle, ou pour la défense de l'environnement ont été des axes constants, essentiels" pour M. Chirac. "Je me suis rendu compte que parmi tous les chefs d'Etat du monde, Jacques Chirac était celui qui avait été le plus sincère dans ces domaines", et que cet intérêt "venait du plus profond de lui-même", a-t-il dit.

La Fondation, dotée d'un million d'euros, a bénéficié du soutien de Liliane Bettencourt (groupe l'Oréal) et François Pinault (patron du groupe de luxe PPR) qui figurent parmi les plus grandes fortunes de France. Parmi les exemples de projets soutenus par la Fondation, M. Camdessus a cité un projet de création de radio communautaire en langue pygmée dans le nord-Congo.

L'inauguration de la fondation devrait marquer l'une des rares apparitions publiques de M. Chirac. Objet de plusieurs procédures judiciaires depuis la fin de son immunité présidentielle, il a été inculpé en novembre 2007 pour "détournements de fonds" dans une affaire d'emplois de complaisance qui remonte à l'époque où il était maire de Paris (1977-1995). Cette semaine, une perquisition a été menée au cabinet parisien de l'avocat de M. Chirac, Me Jean Veil, par un juge basé en Polynésie enquêtant sur la mystérieuse disparition en 1997 d'un journaliste de Tahiti qui enquêtait sur un compte japonais.

Mais rien à voir ....

Partager cet article
Repost0
10 juin 2008 2 10 /06 /juin /2008 11:33
Même pas un gag, mais l'alerte nucléaire serait due à une erreur de formulaire
Les critiques pleuvent : « un grand cafouillage » pour le ministre autrichien de l'Environnement, « une farce » selon un expert européen du nucléaire.
Janez Podobniknete, ministre de l'environnement slovène, avoue que l'origine de l'alerte serait due à « un mauvais formulaire, un formulaire pour les tests » de la part de l'agence de sûreté nucléaire de son pays (SNSA).


Alors qu'il y a eu déjà eu sept incidents similaires ces trois dernières années, aucun n'a causé autant de médiatisation. Réunis à Luxembourg, les ministres européens de l'environnement ont réclamé des précisions et surtout des explications sur la situation. Josef Pröll, ministre autrichien de l'Environnement, n'en démord pas : « il va falloir clarifier cela : quelles données exactement la Slovénie a transmises à Bruxelles et pourquoi cela a été traité ainsi ».

Pour Sigmar Gabriel, ministre allemand de l'Environnement, « c'est positif, parce que ça montre que le système fonctionne. Je préfère que quelqu'un déclenche une alarme sans nécessité particulière ».

Au final, Janez Podobniknete, confirme qu'« il n'y a pas eu d'accident, seulement une fuite mineure ». Les premières données se veulent rassurantes. La fuite avait un débit d'environ 2,4 m3/h et était située à l'intérieur de l'enceinte de confinement, loin des combustibles donc de la radioactivité. Suite à l'alerte, la totalité de l'eau des conduites a été vidé et stocké des puisards. Les eaux seront traitées, stockées et diluées avant d'être rejetées selon les normes.

À l'arrêt complet depuis hier soir, les travaux de réparations ont commencés aujourd'hui et la remise en service est prévue pour mardi.

Partager cet article
Repost0
23 mai 2008 5 23 /05 /mai /2008 10:45
L'eco-organisme EcoFolio présente son premier bilan avec satisfaction

Plus d'un an après sa mise en place, l'éco-organisme EcoFolio a présenté un premier bilan jugé satisfaisant. 5000 entreprises émettrices et plus de 400 collectivités participent à la filière de tri et de recyclage des documents gratuits non adressés.


Depuis janvier 2007, toutes les entreprises qui émettent des documents gratuits, non adressés, doivent contribuer au tri et au recyclage de ces documents devenus déchets. Pour contribuer à l'élimination de ces déchets, les entreprises concernées ont le choix entre plusieurs modalités. Elles peuvent s'acquitter de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP), recouvrée par les Douanes et dont le montant, fixé à 150 €/tonne au départ, a été relevé récemment pour atteindre 900 €/tonne par la Loi de finances rectificative pour 2006. Elles peuvent également contribuer en nature dans le cadre d'un accord avec une ou plusieurs collectivités locales par la mise à disposition d'espaces de communication pour promouvoir la collecte, le recyclage et l'élimination des déchets. Elles peuvent enfin choisir de verser une contribution financière à un éco-organisme chargé de les reverser sous forme de dédommagements aux collectivités qui ont à leur charge la collecte de ces déchets.
Pour cette
après sept ans de débats au Parlement, la filière papiers s'est déployée en un temps record et au moyen de principes innovants et en à peine une année le pari a été tenu
dernière option, l'éco-organisme EcoFolio a été créé. Un an après sa mise en place, il compte désormais 5.000 entreprises représentant 98% des imprimés mis en circulation. Pour chaque tonne de papier émise, les adhérents reversent 35€ à l'éco-organisme ce qui représente pour l'année 2007, 32 millions d'euros.

À l'autre bout de la filière, les collectivités ont été invitées à s'inscrire auprès d'EcoFolio afin de bénéficier du dédommagement. 426 collectivités rassemblant 30,2 millions d'habitants ont à ce jour signé la convention avec l'éco-organisme. Dès septembre prochain, elles vont pouvoir déclarer les tonnages de papiers collectés et traités à leur frais. Elles recevront en décembre les contributions qui en découlent à hauteur de 65 euros par tonne de papier recyclée, 30 euros par tonne incinérée, méthanisée ou compostée et 2 euros par tonne enfouie. Pour Jacques Pélissard, député–maire et Président de l'AMF, cette première année de fonctionnement est une réussite : après sept ans de débats au Parlement, la filière papiers s'est déployée en un temps record et au moyen de principes innovants et en à peine une année le pari a été tenu, estime-t-il.

Preuve de cette réussite selon lui : l'élargissement des imprimés concernés par la filière. Alors que depuis 2007, seul un quart des déchets papiers était concerné par la responsabilité environnementale (annuaires, prospectus, presse gratuite d'annonces), les évolutions législatives intervenues en décembre dernier ont modifié le périmètre. Dès juillet 2008, les catalogues de vente, le publipostage, les magazines de marques, la presse d'entreprise devront intégrer la filière. Et à partir du 1er janvier 2010, ce sera le tour des papiers bureautiques. Ainsi la filière devrait encadrer environ 1,6 million de tonnes de papier soit 40 % du gisement à la mi-2008 et 2,7 millions de tonnes soit 60 % du gisement dès 2010 contre 1 million de tonnes actuellement.

Face à ce nouveau gisement, l'éco-organisme s'est fixé de nouveaux objectifs : augmenter les tonnages recyclés et valorisés, élaborer des indicateurs de suivi, réaliser des bilans environnementaux, sensibiliser les habitants au tri des papiers et faire mieux connaître la filière. Un logo apparaîtra d'ailleurs bientôt sur les imprimés concernés.

Reste désormais à savoir si l'éco-organisme pourra assurer le versement des dédommagements aux collectivités en décembre prochain. En mars dernier, l'association Amorce et le Cercle National du Recyclage dénonçaient en effet quelques anomalies dans le dispositif, estimant notamment que le montage financier de l'éco-organisme avait été sous-estimé. Dans la demande d'agrément du 28 décembre 2006, était prévu un tonnage 2006 de 400.000 tonnes et de 800.000 tonnes en 2011 ; or, dès 2006, première année de déclaration, les tonnages contribuant s'établissent à 950.000 tonnes, expliquaient les associations. Craignant que ce déséquilibre ne remette en cause le versement des dédommagements aux collectivités, Amorce et le Cercle National du Recyclage demandent un nouveau prévisionnel financier, validé par le Commissaire aux Comptes d'EcoFolio, pour la période 2008-2011. Les deux associations rappellent que l'éco-organisme n'a pas pour vocation d'accumuler de la trésorerie tandis que selon elles, les collectivités continuent d'assumer à plus de 80% du coût de la gestion des imprimés non sollicités.

F.ROUSSEL
Partager cet article
Repost0
23 mai 2008 5 23 /05 /mai /2008 10:19
OGM : CAP21 va déposer un recours devant le Conseil Constitutionnel  20/05/2008

Corinne Lepage au nom de CAP21, parti écologiste fondateur du Mouvement Démocrate s’apprête à déposer un recours en intervention devant le Conseil Constitutionnel contre la loi relative aux OGM dont le vote définitif aura lieu jeudi.

CAP21 interviendra ainsi en soutien du recours du PS et des Verts pour faire valoir l’incompatibilité du texte français avec le droit communautaire même si cette action risque d’être frappée d’irrecevabilité au motif que CAP21 n’a pas d’élus parlementaires.

La mobilisation de l’opinion et du monde associatif doit ainsi se poursuivre pour exiger un cadre strict et transparent d’expertise sur les impacts des cultures OGM pour l’environnement et la santé et définir un régime de responsabilité qui n’implique pas uniquement l’utilisateur final mais aussi les firmes agro-semencières.

La position d’équilibre que le Président avait défendue lors du Grenelle de l’Environnement ne trouve pas sa traduction concrète dans la loi et la France est loin de s’être donnée quelques décennies d’avance en matière de développement durable contrairement aux déclarations de Nicolas Sarkozy à Orléans.


Permalien
Partager cet article
Repost0