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2 ans déjà ! Voilà maintenant deux ans que nous
conseillons et accompagnons
nos clients dans leur démarche d’estimation
et de réduction des émissions
de gaz à effet de serre et dans la compensation
des émissions restantes.
L’actualité climatique conforte
(malheureusement !) chaque jour la
pertinence de nos métiers et l’urgence
de l’action.
Priorité n° 1 : estimer ses émissions
et les réduire
Les 65 Bilans Carbone réalisés par nos
consultants disent tous la même chose
: première chose, avant le bilan,
les entreprises n’ont qu’une idée vague
et très souvent fausse de leurs
émissions
: elles surestiment certaines émissions et en sous-estiment ou
en oublient tout simplement d’autres.
En gros, elle n’ont que très peu conscience
de leur impact climatique et
sont en fait dans le brouillard. Pas
facile d’agir efficacement dans ces
conditions ! La première chose à faire
est donc de faire un diagnostic fiable
et complet, et de savoir qui émet
quoi, et combien.
Deuxième chose
, Les pistes de réduction
existent, dès maintenant
Priorité n°2 : aller vite, et fort
C’est une des autres leçons des Bilans
Carbone réalisés : compte tenu de
notre dépendance quasi absolue aux
hydrocarbures fossiles et des
contraintes et lourdeurs de nos organisations,
il est difficile de mettre en
oeuvre chez nous ces réductions aussi
rapidement qu’il faudrait
.
Diviser nos émissions par 4 à l’horizon
2050 ne représente que 3% de réduction
par an. Or, l’urgence est forte. Le
président du GIEC, Rajendra Pachauri,
prix nobel de la Paix 2007, à déclaré :
« Il ne nous reste que 7 ans pour inverser
la courbe des émissions de
CO
2 »
C’est là que la compensation prend
tout son sens : permettre d’aller plus
vite
dans la lutte contre le changement climatique, en réduisant ailleurs
mais tout de suite les émissions que
nous ne pouvons pas réduire chez
nous maintenant. Compenser ses
émissions, pour nous, c’est reconnaître
nos limites (« je ne peux pas réduire
tout, tout de suite »), mais sans
baisser les bras : si je ne sais pas faire,
d’autres peuvent faire, non pas à ma
place, mais en complément de ma
propre action.
C’est le sens que nous voyons à la
compensation. Compte tenu de l’urgence
climatique, elle nous parait plus
qu’utile : indispensable !
L’équipe de Climat Mundi